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Salaire des fonctionnaires : "Nous sommes les putains de la … – Le Nouvel Observateur

Après avoir promis au début de l’année de mettre fin au gel du point d’indice avant la fin de la mandature, le gouvernement a finalement confirmé ce 23 avril que les 5,5 millions de fonctionnaires français continueraient à contribuer « à l’effort d’économie nécessaire ».

Manuel Valls a annoncé ce 24 avril qu’une clause de revoyure serait mise en place dans l’éventualité d’une reprise de la croissance d’ici 2017. Dans le cas contraire, les fonctionnaires auront donc patienté sept années consécutives sans augmentation de leur salaire de base : une première depuis la mise en place du statut en 1983. Aujourd’hui, rappellent les syndicats, près d’un agent sur cinq touche une rémunération proche du smic.

Cinq fonctionnaires, plus ou moins bien lotis, ont accepté de témoigner, sous couvert d’anonymat, sur cette stagnation de leurs fiches de paie.

1 – Sylvie, professeur en lycée professionnel

Sylvie a connu le privé et le public. Après une carrière dans l’aménagement d’espace, elle est aujourd’hui professeur d’arts appliqués dans un lycée professionnel d’Île-de-France. Au bout de 10 ans dans l’Education nationale, elle gagne 2.186 euros net par mois. « Qu’on se serre la ceinture, d’accord », dit-elle. « Si on travaille pour l’Etat, c’est qu’on a forcément un peu la fibre patriotique ! Mais il ne faut pas qu’on soit les seuls. »

Un ensemble de petites choses qui nous grignotent petit à petit… C’est insidieux.

« Je me chauffe au gaz, dont les prix explosent, les assurances ont grimpé avec les derniers épisodes de tempête… Tout augmente ! Sans compter nos congés qui tombent toujours au moment où les vacances sont les plus chères depuis qu’on nous demande d’être disponibles début juillet et fin août. C’est un ensemble de petites choses qui nous grignotent petit à petit, c’est insidieux. On n’ose pas râler, on n’est pas comme les fonctionnaires grecs ou espagnols dont le salaire a carrément été abaissé… Les syndicats n’obtiennent jamais rien, alors j’ai arrêté de faire grève.

Quand j’étais dans le secteur du bâtiment, il arrivait qu’on accepte de baisser notre salaire pendant 3 mois le temps d’attendre un chantier. Alors la souplesse du monde de l’entreprise, pourquoi pas, mais à condition d’en avoir aussi les avantages : les enseignants n’ayant pas d’assurance-chômage, quitter l’Education nationale est par exemple un saut dans le vide. On a le sentiment que la crise est partie pour durer et on n’a aucune visibilité sur ce qui se passera lorsque la marche avant sera à nouveau enclenchée. »

2 – François, infirmier de nuit

François travaille dans un service d’urgence et de réanimation en Franche-Comté. Il a fait le choix de travailler de nuit et de faire plus d’heures pour gagner plus. Au bout de 10 ans d’ancienneté, il est à 2.300 euros net par mois ; s’il exerçait de jour, il serait à 1.900. « La baisse du pouvoir d’achat, malgré mon salaire qui est très bon pour le secteur, je commence sincèrement à la sentir », dit-il.

On a l’habitude de dire que nous sommes les putains de la République. Je le maintiens. Je suis un gigolo ! »

« La catégorie C a été revalorisée cette année, et on est ravis pour eux. Mais maintenant, une infirmière qui sort de ses trois ans et demi d’études a quasiment le même salaire, à 100 euros près, qu’une aide-soignante… Ce n’est pas acceptable vu la multiplication de nos tâches, de nos responsabilités. Il n’y a aucune reconnaissance des spécialisations. Un infirmier qui se spécialise dans la pose de plâtres, ou qui risque sa vie dans le camion du service d’urgences, sera aussi payé qu’un autre qui met les gouttes dans les yeux.

Aujourd’hui ce sont les infirmiers qui font tourner les services de soins, c’est de plus en plus dur et on est de plus en plus seuls. On est les laissés pour compte de la médecine, on nous prend encore pour des bonnes-sœurs. On a l’habitude de dire que nous sommes les putains de la République… Je le maintiens. Je suis un gigolo ! »

3 – Bernard, employé de poste

Vissé derrière le guichet d’une poste parisienne, Bernard ne fera pas de pause ce matin. « Ça c’est en plus. Encore un truc nouveau qu’ils nous ont supprimé ». Son salaire, il ne l’a pas vu bouger « depuis que l’euro existe » : 50 euros par-ci par-là, tous les trois ans. Au bout de 30 ans de « boîte », il frôle à peine la barre des 2.000 euros nets par mois.

A croire qu’ils veulent nous tuer pour ne pas nous payer de retraites… »

« Depuis 30 ans, j’ai assisté à une lente dégradation de tout ce qui faisait le métier. Socialement, on n’a plus rien, tous les mini-avantages dont on disposait ont diminué comme peau de chagrin. Maintenant on veut nous faire travailler le dimanche, mais la santé ne suit plus. Ici nous avons plus de 50 ans en moyenne, on est tous plus ou moins malades, à moitié morts.

Mes 15 ans passés en centre de tri m’ont abîmé, je ne peux plus travailler plus d’une heure en position debout. Là je reviens d’une semaine de vacances où je n’ai pu que dormir… C’est à croire qu’ils veulent nous tuer pour ne pas avoir à nous payer des retraites. C’est ce qu’on se dit. Ils font tout pour qu’on laisse tomber, qu’on renonce à tout. Alors la sécurité de l’emploi, d’accord ; mais il ne nous reste plus que ça. »

4 – Valérie, chef de service

Sa dernière augmentation, Valérie l’a vue sur sa fiche de paie de février 2013. Grâce à son ancienneté, son salaire gagnait alors 33 points d’indice… soit « quelques dizaines d’euros par mois ». Cette fonctionnaire issue de la catégorie B est devenue par concours cadre de la catégorie A, avec le grade « d’attachée principale ». Depuis huit ans, elle dirige un des services d’un Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) en région. Elle gagne aujourd’hui près de 3.500 euros net mensuels et pense d’abord aux catégories moins bien rémunérées.

 

Ça commence à être très, très long »

« Le problème avec le principe du point d’indice, c’est que tout le monde est augmenté ou gelé en même temps. On applique la même politique à des réalités très différentes. Ceux qui ne sont même pas rémunérés au niveau du smic doivent recevoir une indemnité compensatrice, qui ne rentre pas dans leurs cotisations pour la retraite. Je considère que je suis bien rémunérée ; c’est aux catégories les moins bien rémunérées que sont demandés les efforts les plus considérables.

Je me souviens que jusqu’en 1994, le point d’indice pouvait être augmenté deux fois dans l’année ! Ça semble bien loin… Et ça commence à être très, très long. Même lorsqu’on exerce des fonctions gratifiantes, c’est important de savoir qu’on peut encore connaître une progression de sa situation. Psychologiquement, c’est humain de rechercher un plus… »

5 – Alain, directeur pour la Sécu

Avec 38 ans d’ancienneté à son actif, Alain est arrivé au dernier échelon du dernier grade : tant que le point d’indice restera gelé, il ne dépassera donc pas 3.852 euros net par mois, salaire, primes et mutuelle. Il est pourtant directeur territorial d’un établissement public de la Sécu dans l’ouest, qui compte plusieurs centaines de salariés. « La fonction publique territoriale a nettement moins de primes que la fonction publique d’Etat », rappelle-t-il aussi.

On parle toujours du coût des fonctionnaires sans comparer avec le service rendu »

« Depuis le gel, mon salaire net a même baissé en raison de la hausse des cotisations de mutuelles et de la correction de la CSG. Heureusement pour les catégories moins rémunérées, une « Garantie individuelle du pouvoir d’achat » vient d’être mise en place pour compenser l’inflation depuis quatre ans.

Le problème, c’est qu’on parle toujours du coût des fonctionnaires sans comparer avec le service rendu. La mairie de Paris vient de reprendre la gestion du service des eaux ; d’autres communes font de même avec les ordures ménagères, avec un coût global moins élevé pour le contribuable. On s’aperçoit que les programmes de privatisations d’ampleur à l’anglaise, au lieu de faire des économies, se soldent souvent par un gain nul pour la collectivité. »

Les prénoms ont été modifiés.

Timothée Vilars – Le Nouvel Observateur

Source Article from http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20140423.OBS4842/salaire-des-fonctionnaires-nous-sommes-les-putains-de-la-republique.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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