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Pechiney renaît (un peu) de ses cendres – Le Monde

Le site Constellium de Neuf-Brisach (Haut-Rhin)

Lentement, le brame d’aluminium avance sur le tapis roulant. Chauffé à 550 degrés pour le rendre malléable comme du beurre, ce bloc de dix tonnes va passer, en quelques minutes, de 60 centimètres à 2 millimètres d’épaisseur, sous la pression d’immenses cylindres en acier.

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« Avec une plaque de six mètres de long, on peut produire une bobine de dix kilomètres qui, à elle seule, permettra de fabriquer jusqu’à 800 000 canettes de boisson », assure, sourire aux lèvres, Laurent Musy, président de la division packaging et produits automobile de Constellium.

Bienvenue dans la plus grosse usine de transformation d’aluminium de France. Posé au bord du Rhin, à Neuf-Brisach (Haut-Rhin), ce site de 80 hectares réalise à lui seul plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires par an. « Il fait partie des vingt plus grosses usines françaises en activité », assure Philippe Abeillon, directeur du site.

En 2013, ce sont 400 000 tonnes de bobines d’alu destinées à l’industrie automobile et à la fabrication de boîtes-boisson qui sont sorties de l’usine alsacienne de Constellium. « Cela représente près des trois quarts de l’aluminium laminé en France », se réjouit M. Abeillon.

Alors qu’on l’avait cru perdu pour la France, l’ex-Péchiney fait un spectaculaire retour sur le devant de la scène. Constellium, la société bâtie sur les cendres de l’ancien fleuron tricolore, qui possède l’usine de Neuf-Brisach mais aussi des sites à Issoire (Puy-de-Dôme) ou à Voreppe (Isère), a réalisé, en 2013, un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros, en progression de 3 %, selon un communiqué publié jeudi 20 mars.

L’entreprise a également dégagé un bénéfice de 96 millions d’euros, en retrait de 35 % par rapport à 2012, mais loin du 1,2 milliard d’euros de pertes accumulées entre 2008 et 2011.

LE PAQUET SUR L’AÉRONAUTIQUE ET L’AUTOMOBILE

Bien sûr, Constellium n’a plus grand-chose à voir avec Pechiney. Alors que la société fondée au milieu du XIXe siècle maîtrisait toute la chaîne de l’aluminium, de la matière première aux produits finis, Constellium ne s’occupe plus que de la partie aval, c’est-à-dire la fabrication de bobines, ensuite vendues à des industriels.

« L’aluminium que nous utilisons comme matière première à Neuf-Brisach provient à 40 % de canettes que nous recyclons et à 60 % de métal primaire, fourni notamment par Rio Tinto Alcan depuis son usine de Dunkerque », explique M. Musy.

Surtout, Constellium n’exploite plus que vingt-cinq sites (dont neuf en France) et emploie 8 300 personnes quand, à son apogée, au début des années 2000, Pechiney possédait 130 usines à travers le monde et comptait 34 000 salariés.

« Même si c’est agréable, comparer Constellium à Pechiney n’a plus de sens, confirme Pierre Vareille, PDG du groupe depuis 2012. Nous n’avons gardé qu’une petite partie des sites de production et nous ne fabriquons plus les mêmes produits. »

Persuadé que fabriquer de l’aluminium « brut » ou des produits basiques n’a plus d’avenir, Constellium a décidé de se concentrer sur les produits à forte valeur ajoutée et de mettre le paquet sur l’aéronautique et l’automobile, même s’il garde une importante activité dans les canettes.

L’ALUMINIUM, PLUS CHER QUE L’ACIER, MAIS PLUS LÉGER

Obligés d’alléger le poids des avions et des voitures, pour diminuer leur consommation de carburant et leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2), les industriels de ces deux secteurs délaissent l’acier et misent de plus en plus sur l’aluminium, certes plus cher mais aussi plus léger.

« Nous sommes aujourd’hui l’un des principaux fournisseurs de Boeing et d’Airbus et tous les grands noms allemands de l’automobile font appel à nous », assure M. Vareille. Les bolides électriques de l’américain Tesla sont ainsi fabriqués avec de l’alu « made by Constellium ».

Et sa dernière trouvaille, l’« Airware », un alliage d’aluminium et de lithium qui permet de diminuer de 25 % le poids de certaines pièces, est prometteur : Bombardier et Airbus l’ont adopté pour leurs prochains avions, le CSeries et l’A350.

Preuve de cet engouement, Constellium a annoncé, en janvier, qu’il allait construire une nouvelle usine aux Etats-Unis, en partenariat avec le japonais UACJ, pour un montant de 150 millions de dollars (107 millions d’euros).

Objectif : profiter de l’appétit de General Motors et de Ford pour l’alu, dont le faible poids fait des merveilles sur leurs immenses trucks. « Nous estimons que le marché américain des tôles aluminium pour carrosserie automobile pourrait passer de moins de 100 000 tonnes en 2012 à environ 1 million de tonnes en 2020 », assure M. Musy.

Mais pas question de quitter la France pour autant. « Nous réalisons plus de 50 % de notre production dans l’Hexagone et y employons la moitié de nos effectifs, alors que la France ne représente que 15 % de notre chiffre d’affaires », rappelle M. Vareille, qui n’aime pas qu’on le chatouille sur le sujet, même s’il vit à Zurich (Suisse), que le siège du groupe est situé à Amsterdam (Pays-Bas) et qu’il est coté à la Bourse de New York…

UN ANCRAGE FRANÇAIS

Certes, Constellium se développe hors de ses frontières historiques : le groupe possède notamment deux usines en Chine. « Mais construire un laminoir à chaud comme celui de Neuf-Brisach est quelque chose de compliqué et qui coûte très cher, plus de 1,5 milliard d’euros, assure M. Vareille. Il n’est donc pas question d’abandonner nos sites français et allemands, qui sont parmi ce qui se fait de mieux au monde. »

Surtout, un laminoir nécessite une mise au point très pointue, qui peut parfois prendre plusieurs années, avant d’obtenir la qualité aujourd’hui réclamée par les industriels de l’automobile. « Nos clients allemands en sont conscients et préfèrent alimenter leurs usines asiatiques avec des produits fabriqués dans nos sites européens plutôt qu’en Chine », se réjouît le PDG du groupe.

Preuve que cet ancrage français est plus que jamais d’actualité, Constellium devait annoncer, jeudi 20 mars, un investissement de 180 millions d’euros à Neuf-Brisach, afin d’y augmenter sa production de tôles en alu pour carrosserie automobile. « Nous allons notamment construire un nouveau four et une ligne qui devrait permettre d’augmenter nos capacités de 100 000 tonnes par an », assure la direction de l’entreprise.

L’ETAT, PREMIER ACTIONNAIRE

Selon différents observateurs, l’Etat aurait mis tout son poids pour que cet investissement soit localisé dans l’Hexagone et non en Allemagne, où le site Constellium de Singen, près du lac de Constance, avait été envisagé. Il est vrai que le gouvernement a un argument de poids : Bpifrance, la banque publique d’investissement, est, depuis 2011, l’un des propriétaires du producteur d’aluminium !

Début mars, Bpifrance est même devenue son principal actionnaire, même si elle ne détient que 12,2 % des actions de la société, devant le fonds de pension des enseignants de l’Ontario (7,6 % du capital). Le fonds d’investissement américain Apollo, qui détenait la majorité du capital de Constellium depuis 2011, a en effet décidé de se retirer du groupe et a vendu la totalité de ses actions sur le marché.

Cela rend-il le groupe plus français ? « 99 % de notre capital flottant est américain », précise M. Vareille, pour qui Constellium est aujourd’hui davantage une entreprise internationale que tricolore.

Les syndicats espèrent à l’inverse que la présence de l’Etat permettra de peser sur la stratégie : le groupe a mis en vente deux sites français, à Sabart (Ariège) et Ussel (Corrèze), et celui de Carquefou (Loire-Atlantique) pourrait suivre, craignent-ils.

« Ce serait bien que l’Etat monte au capital, jusqu’à 20 %, estime Michel Decharrière, délégué CFE-CGC chez Constellium. Cela permettrait de sécuriser nos investissements et de mettre le groupe à l’abri d’une OPA hostile. » Interrogé par Le Monde, Bercy indique que « toutes les options sont sur la table ».

Lire aussi : L’aluminium prend de plus en plus de poids dans les voitures

Source Article from http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/20/pechiney-renait-un-peu-de-ses-cendres_4386225_3234.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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