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L’important, c’est la chute – Le Monde

Qui n’a jamais rêvé de surfer des vagues avec la garantie de ne jamais boire la tasse ? De monter à cheval en ayant l’assurance de ne pas souffrir de courbatures ? Ou de savourer un fondant au chocolat tout en étant sûr de ne pas prendre un gramme ? A priori, la recherche de sensations s’accompagne de l’acceptation d’une prise de risque. A priori donc, avec ma peur du vide, aucune chance que j’accepte l’idée de m’essayer à la chute libre. Mais le fait d’y accoler « en soufflerie », dans une formule aux accents d’oxymore, finit par me convaincre. Voler sans craindre l’atterrissage, la promesse est séduisante.

A partir de 8 ans

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Direction un bâtiment moderne du côté d’Argenteuil (Val-d’Oise), en banlieue parisienne. L’endroit, qui accueille de nombreux séminaires d’entreprise, comporte un circuit de kart. Mais aussi et surtout un simulateur de chute libre, l’un des deux seuls du genre en France.

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Le week-end, le lieu est prisé des familles – les enfants, à partir de 8 ans, sont autorisés à essayer l’équipement. En semaine, comme en ce lundi soir printanier, l’affluence est moindre, composée principalement de cadres et de passionnés qui pratiquent le parachutisme à un rythme régulier. C’est le cas de Jean-Marie Porzier. Ce trentenaire, qui a délaissé son ancien boulot de projectionniste depuis qu’il s’est mis à la chute libre, il y a environ trois ans, sera mon instructeur. Il restera dans le cylindre avec moi pour me guider.

Avant de pénétrer dans le « tunnel » vertical, une rapide mise au point s’impose. En une poignée de minutes, Jean-Marie m’explique la position que je devrai essayer de tenir durant les deux sessions de deux minutes que je vais passer dans le simulateur. L’équivalent d’une grosse poignée de sauts depuis un avion. J’essaye de l’écouter et de ne pas jouer avec la combinaison verte que je viens d’enfiler. « Il faut être calme et posé dans sa tête, m’explique-t-il. Tout ce qui est en force et en vitesse, ça ne fonctionne pas. »

L’idée est donc la suivante : arriver à se stabiliser en position allongée, « le bassin légèrement en avant », « les bras en position de “haut les mains”, ni trop en avant, ni trop en arrière ». Sans oublier les jambes, bien arrondies, la pointe des pieds tendue vers le ciel, ou plutôt vers la grille supérieure du simulateur. Avec un souffle d’environ 200 km/h en pleine figure, la pratique s’annonce périlleuse. « On a l’impression d’être porté par un coussin d’air, c’est une sensation douce », me rassure Jean-Marie en guise de conclusion.

Hip-hop en apesanteur

Il est temps de se rendre au simulateur. En n’oubliant pas au passage de se servir dans le distributeur de bouchons d’oreille : le bruit du moteur, à pleine puissance, peut atteindre les 140 décibels, à peu près l’équivalent d’une course automobile ou d’un avion au décollage.

Est-ce parce que je cherche inconsciemment une ultime porte de sortie ? Je relis une dernière fois les contre-indications à la pratique du vol en soufflerie. Mais je ne porte pas de « pacemaker », je ne souffre pas d’une « luxation non opérée d’une épaule », d’« hyperlaxité ligamentaire » ou de « spondylolisthésis instable » – de toute façon, sans dictionnaire à portée de main, il m’est impossible de savoir que ce terme désigne un déplacement des vertèbres –, aucune excuse possible.

J’enfile donc un casque et regarde, à travers les vitres, les premiers à se lancer dans le cylindre. On entre dans ce tube de verre, d’une hauteur légèrement inférieur à dix mètres, par une porte située en bas, au niveau de la grille inférieure. La plupart de ceux qui sont habitués au vol en soufflerie s’entraînent à répéter, à deux ou à trois, des figures, passant de la position allongée à la position debout, en multipliant les rotations sur eux-mêmes, parfois la tête en bas et les pieds en l’air.

J’apprendrai par la suite que la figure consistant à tourner sur soi-même, la tête en bas, s’appelle « fleur », comme quoi vol en soufflerie peut rimer avec poésie. Le spectacle, vu de l’extérieur, ressemble à du hip-hop en apesanteur. Tout cela a l’air facile. Dans sa cabine, Omar, le wind controler, est chargé d’augmenter ou de diminuer la puissance de la soufflerie et peut pousser la vitesse de l’air jusqu’à 260 km/h environ.

Sensation grisante

Heureusement, pour mes débuts, Omar réduit la puissance de la soufflerie. J’entre dans le tube, en essayant de respecter au mieux les consignes de Jean-Marie, qui me prend immédiatement les mains. Loin de m’offusquer d’être sous assistance dès les premières secondes, je comprends que ce guidage est nécessaire : le souffle n’est pas encore très fort, juste suffisant pour me maintenir à un mètre du sol, pourtant je sens bien que je ne suis pas vraiment maître de mes trajectoires. Sans que je sache pourquoi, mon corps est attiré vers les parois vitrées du simulateur. Mes repères spatiaux semblent avoir été éparpillés par la force de l’air.

Jean-Marie communique avec moi par signes et par le regard : impossible avec le bruit de se comprendre par la parole. J’essaie de me rappeler ce qu’il m’a montré durant la séance de briefing : deux doigts pliés, cela veut dire que je dois plier davantage mes deux jambes. Pour le reste, je ne suis plus bien sûr de tout avoir retenu. Le moindre changement de position entraîne un déséquilibre.

Je suis bien en position allongée désormais. Tout d’un coup, Jean-Marie commence à me faire tourner de plus en plus vite et nous nous élevons, ensemble, de trois ou quatre mètres, le souffle allant crescendo. La sensation est assez grisante. Mais c’est déjà la fin de la première séance de deux minutes.

En attendant d’y retourner, on me fait patienter une dizaine de minutes, histoire de « redescendre sur terre ». Il faut dire que ce temps de repos n’est pas de trop. Rester deux minutes dans ce sèche-cheveux géant provoque chez le néophyte un effet euphorisant, comme un léger étourdissement dans lequel on se laisserait bien bercer indéfiniment.

Figure à quatre

« La soufflerie, c’est très addictif », estime Arnaud Bourak-Partouche, un barbu de 43 ans au physique massif. Lui a commencé à sauter avec des amis « en plein air », « il y a deux, trois ans », en accumulant les sauts près de Péronne (Somme) ou en Corse. Depuis qu’il a découvert le simulateur de chute libre, il alterne entre les deux : « Ce qui manque en soufflerie, c’est le ciel, le paysage, la montée en avion. »

Et un peu d’adrénaline, aussi ? « C’est vrai qu’ici tu risques au pire de te cogner contre la paroi. » Un autre participant insiste : « L’adrénaline n’est pas la même, le fait de sortir de l’avion, c’est une grosse sensation. Mais ce qui est génial, c’est que tu progresses plus vite en soufflerie. C’est un accélérateur. » Arnaud, lui, n’hésite plus à s’y rendre plusieurs fois par mois « pour économiser du temps et un nombre de sauts pas possible. En soufflerie, tu as le coach qui te corrige instantanément ».

Je peux en témoigner avec Jean-Marie, quelques minutes plus tard, lors de mon deuxième passage. Même si mon style n’est guère plus concluant, nous tentons une figure à quatre – pour former une sorte d’étoile – avec deux nouveaux entrants dans le simulateur. A la fin de la séance, je regarde la performance sur un écran ; l’heure du bilan est arrivée.

Et ce n’est pas fameux, même si Jean-Marie est trop poli pour me passer une soufflante – ce qui, de toute façon, aurait fait un jeu de mots trop facile. « T’étais pas hyperstable, or c’est la base », commente mon instructeur, avant de préciser sa pensée : « T’as les fesses un peu en arrière, ça crée une bulle d’air et, du coup, ça savonne là, m’explique-t-il en désignant le bas du ventre. Au lieu de pousser sur ton bassin, tu mettais en avant ton buste. »

Et ce n’est pas fini : « Tu avais les bras trop en arrière, ça te faisait trop avancer. T’étais un peu speed. » « Les meilleurs profils, ce sont des gens assez toniques qui ont une bonne connaissance de leur corps, ajoute un pratiquant, et qui bougent bien dans l’espace. »

La discipline exige un relâchement qui m’a fait défaut. Il faut délaisser la réflexion pour les sensations, m’avait-on conseillé. Plus facile à dire qu’à faire. Le lendemain de cette expérience, un participant m’envoie un message me proposant d’essayer la chute en plein air, cet été. Devant mes réticences, il me répond : « Tu verras, on n’a pas le vertige, les pieds ne touchent pas le sol. » Pas forcément convaincu par l’argument, je me dis que ce texto fera au moins une chute.

Source Article from http://www.lemonde.fr/sport/article/2014/04/24/l-important-c-est-la-chute_4406877_3242.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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