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Kiev ou vingt ans d’équilibrisme entre Bruxelles et Moscou – Le Monde

Depuis que l’Ukraine a officiellement pris son indépendance, le 1er décembre 1991, une question revient sans cesse : est-ce bien là un pays ? Et de pointer les différences linguistiques et religieuses, selon une géographie assez marquée d’est en ouest. Le pays serait écartelé entre l’Europe et la Russie, comme un enfant qui aurait à choisir entre un père mollasson et une mère possessive. Il lui faudrait vivre avec ces deux tentations ou ces deux fatalités, dictées par la géographie, l’histoire ou l’économie.

La statue de Lénine située dans le parc des Cheminots, à Kotovsk, a été vandalisée dans la nuit du 8 au 9 décembre 2013.

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A chaque crise – et le nouvel Etat en a connu plus que son lot depuis bientôt vingt-trois ans – surgit donc le spectre d’une séparation ou de sécessions. La récente vague de protestations en a été un nouvel exemple. Au plus fort de la contestation contre les tentations jugées par trop russophiles du président Viktor Ianoukovitch, la Galicie, la partie occidentale du pays située autour de la grande ville de Lviv, a proclamé son autonomie.

Lorsque, ces derniers jours, le rapport de force a basculé en faveur du camp europhile, les regards se sont tournés vers la partie orientale de l’Ukraine, notamment la Crimée, rattachée en 1954 par Nikita Khrouchtchev à ce qui n’était encore qu’une république de l’URSS. Cette région, très majoritairement peuplée de Russes, va-t-elle à son tour prendre ses distances avec Kiev, voire quitter le giron de la « mère patrie », comme elle a déjà menacé de le faire par trois fois ?

« DÉPUTÉS POLITICIENS, ENTREPRENEURS VÉREUX ET CRIMINELS »

Pourtant, cette nation ukrainienne qui n’en serait pas une tient toujours. Et s’il n’est qu’un point commun à trouver entre tous les habitants, de Lviv à Donetsk, c’est bien le rejet de leurs dirigeants. La visite de la datcha du président Ianoukovitch, au luxe indécent dans un pays où le salaire moyen est de moins de 300 euros, n’a fait que renforcer ce dégoût. A Donetsk, fief de son Parti des régions, ils ne sont guère nombreux à soutenir le président destitué. Mais ils ne l’étaient pas davantage en 2011 devant le tribunal où Ioulia Timochenko, son adversaire politique et ancienne première ministre, fut condamnée à sept ans de prison pour « abus de pouvoir », après des fricotages liés à des contrats gaziers.

Depuis l’indépendance, les présidents et premiers ministres qui se sont succédé ont toujours mélangé affairisme et politique, jouant de l’antagonisme régional et de la différence linguistique, de l’attachement à l’Europe ou à la Russie, pour faire oublier la corruption. « Beaucoup de nos députés sont à la fois des politiciens, des entrepreneurs véreux et des criminels » : c’est un président en exercice, Leonid Koutchma, qui tenait ces propos en 2000. L’homme parlait d’or, lui-même soupçonné d’avoir fait assassiner au même moment le journaliste Georgui Gongadze, retrouvé décapité alors qu’il enquêtait sur les milieux mafieux entourant la présidence.

Dès 1991, le nouvel Etat et la démocratie naissante ont été confisqués. Le poète Ivan Dratch et les autres victimes de la répression soviétique qui portaient dans la clandestinité les revendications de souveraineté et de liberté n’ont pas fait le poids face à l’apparatchik Leonid Kravtchouk, ex-responsable de la propagande communiste qui s’est saisi du pouvoir au prix de machiavéliques manoeuvres avec Moscou. Au fil des privatisations, durant treize ans, les présidents Kravtchouk (1990-1994) puis Koutchma (1994-2004) ont enrichi une minorité, tandis que les salaires n’étaient plus payés et que l’économie s’effondrait, minée par l’hyperinflation et la dette.

L’oligarchie possède aujourd’hui les médias audiovisuels, soutient les grands partis, mais finance surtout des députés « indépendants » ou des formations fantoches qui font basculer les majorités à la Rada au gré des arrangements.

Les présidents et premiers ministres qui se sont succédé ont toujours joué un jeu plus ou moins subtil d’équilibriste entre Bruxelles et Moscou. Comme le fit Leonid Koutchma, expliquant en 1996 qu’en Occident « personne n’attend l’Ukraine », puis demandant, en 1999, « l’intégration dans l’Union européenne ».

Tous les dirigeants jouèrent à la même enchère cynique pour l’arsenal nucléaire que l’URSS avait installé sur son sol ou pour le sort de la centrale de Tchernobyl. Ils renégocient régulièrement le statut de la flotte russe à Sébastopol et l’arrimage de l’armée nationale à l’OTAN (l’Ukraine a envoyé un contingent en Irak aux côtés des Américains durant la seconde guerre du Golfe).

POPULATION MINÉE PAR LE SENTIMENT « QU’IL N’Y A QUE LE PIRE À ATTENDRE »

A chaque fois, les sommes en jeu sont énormes et largement détournées. En 2000, le Fonds monétaire international (FMI) a ainsi suspendu son aide au pays après des évasions massives, par centaines de millions d’euros, vers la Suisse ou Antigua. L’ancien premier ministre Pavlo Lazarenko fut condamné, mais aux Etats-Unis.

La « révolution orange » de 2004, qui fut un authentique mouvement démocratique, est aujourd’hui perçue comme un échec qui n’a pas permis d’assainir la situation. Issu de ce mouvement, le président Iouchtchenko a poursuivi la politique de louvoiement entre l’Est et l’Ouest. Tout comme Ioulia Timochenko, considérée comme pro-occidentale, mais très liée au géant russe Gazprom. Viktor Ianoukovitch négociait un accord de partenariat avec l’UE quand il a suspendu les pourparlers contre la promesse d’une aide massive de Vladimir Poutine, provoquant les manifestations qui ont abouti à sa destitution. Les dirigeants ukrainiens, toujours issus de l’ancienne nomenklatura, se sont ainsi acquis, à l’Est comme à l’Ouest, la réputation d’interlocuteurs peu fiables.

Depuis vingt-trois ans, la vie politique ukrainienne semble ainsi frappée d’impéritie. Minée par le sentiment « qu’il n’y a que le pire à attendre », selon l’expression d’une femme rencontrée à Kiev, la population vote avec ses pieds et émigre vers la Russie ou l’Occident. Depuis l’indépendance, le pays a perdu près de 10 % de sa population. Mais son salut peut aussi venir de la montée régulière, derrière un apparent immobilisme, du niveau de vie et d’une classe moyenne, à Lviv, Kiev, Kharkiv ou Donetsk. Entre phases de révolte et périodes de désillusion, cette nouvelle génération offre un socle de plus en plus fort à la démocratie.

Source Article from http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/26/l-ukraine-ou-vingt-ans-d-equilibrisme-entre-bruxelles-et-moscou_4373503_3214.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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