voyance email voyance par email

Eric Abidal, le Phoenix du Rocher – Le Monde

Le capitaine de l’AS Monaco et ex-défenseur du FC Barcelone, opéré deux à reprises d’une tumeur au foie, a rencontré « Le Monde » avant le choc de la L1 contre le PSG, dimanche au Parc des Princes.

Eric Abidal, le 5 septembre.

Avec quarante minutes d’avance sur l’heure de rendez-vous, Eric Abidal se dirige vers la salle de presse du complexe d’entraînement de la Turbie, le quartier général de l’AS Monaco. En ce vendredi ensoleillé de septembre, l’international français (64 sélections), tshirt strié et jean marron, prend le temps de saluer plusieurs jeunes apprentis du centre de formation massés autour des terrains en synthétiques. « Welcome ! » lance-t-il jovialement en poussant la porte de l’algeco décati où s’effectuent les activités médiatiques du club de la principauté.

L’ex-numéro 22 du FC Barcelone (2007-2013), opéré une première fois d’une tumeur au foie en mars 2012 avant de subir une greffe de l’organe concerné un an plus tard, a accepté de recevoir Le Monde à quelques jours du choc au sommet de la Ligue 1 entre l’ASM et le Paris-Saint-Germain, dimanche 22 septembre au Parc des Princes. « La rencontre de référence, le match test pour nous », précise-t-il d’emblée. En d’autres termes, un premier duel psychologique qui permettra aux deux titans du championnat de se jauger dans la quête du titre. « On va y aller sans pression mais en étant très contents d’être premiers du championnat, note le défenseur de 34 ans. Après, on n’a jamais dit qu’on était imbattables. »

L’AMITIÉ AVEC DANI ALVÈS

Sollicité à l’automne 2012 durant sa « seconde » période de convalescence au Barça, Eric Abidal avait préféré attendre de refouler les terrains avant de s’exprimer publiquement. Autorisé par les médecins catalans à reprendre l’entraînement en décembre dernier, le trentenaire a disputé en avril son premier match en Liga depuis sa deuxième opération, 402 jours exactement après son ultime apparition sous le maillot blaugrana. Fin mai, le joueur a refermé une parenthèse barcelonaise longue de six années lors d’une victoire aisée (4-1) au Camp Nou contre Malaga. Posté dans le rond central, son cousin Gérard, qui fut son donneur pour la greffe, portait un t-shirt « 22 La famille for life. »

Depuis ces lacrymaux adieux, le numéro que portait Eric Abidal au Barça a été repris par son coéquipier Dani Alves. Le latéral droit brésilien avait d’ailleurs proposé une partie de son foie à l’arrière gauche français, son « frère de couloir ». « Cela résume un peu tout ce que j’ai vécu depuis mes 19 ans. Je remercie encore mes coéquipiers, le club, les entraîneurs et toutes les personnes qui m’ont soutenu, égrène le trentenaire. Sans eux, je n’aurais certainement pas pu revenir. Même dans les grands clubs avec de grandes stars, tout le monde est sur un pied d’égalité. C’est un peu comme un chaîne : quand il manque un maillon, il faut faire les efforts pour le combler. Cela a été le cas avec moi. Les joueurs se sont donné énormément de mal pour continuer à gagner des trophées et m’aider à être mieux dans ma peau. Cela fait la force d’un groupe. »

Evoquant son ancien entraîneur Tito Vilanova, opéré lui d’une tumeur à la glande parotide, il énumère les patronymes de ses ex- coéquipiers- Dani Alves, Carlos Puyol, Victor Valdes, Lionel Messi entre autres- avec qui le lien n’a pas été rompu. En fin de contrat avec Barcelone, le trentenaire a choisi, en juillet, de revenir à l’AS Monaco, lâ-même où il avait débuté en Ligue 1, en septembre 2000. Paraphant un contrat d’une saison avec une autre en option, Eric Abidal a ainsi souhaité « boucler la boucle », motivé par le projet ambitieux mis en place par le milliardaire Dimitri Rybolovlev.

« UN HOMME DE CONVICTION »

Le dirigeant russe ayant engagé dès juin une flopée de stars telles l’attaquant colombien Falcao ou le milieu portugais Moutinho, le défenseur optait pour ce « choix intelligent de fin carrière ». « J’ai débuté ici à 19 ans et j’ai voulu revenir pour donner à mon tour ce que Monaco m’a apporté il y a treize ans. La confiance que j’ai reçue de l’entraîneur Claudio Ranieri, de l’ensemble du staff, et du président a aussi compté. J’étais content aussi pour ma famille. On n’est pas très loin de Barcelone et la vie ici ne change pas énormément par rapport à là-bas. » Louant le « talent » des jeunes monégasques  » peu connus  » et issus du centre de formation, celui qui porte le brassard de capitaine entend emmener l’ASM en Ligue des champions la saison prochaine.

L’entraîneur de l’OGC Nice Claude Puel, qui a lancé Eric Abidal sur le Rocher et l’a dirigé ensuite au LOSC (2002-2004), n’est guère étonné par le choix de son ancien protégé. « Je lui avais demandé, au cas où, s’il ne voulait pas nous aider à Nice, confie le technicien. Mais il a eu des possibilités dans des clubs plus huppés comme l’AS Monaco. Il va devoir ménager sa monture et la non-participation de l’ASM à la Coupe d’Europe va lui faire du bien cette saison. Cela lui offrira des plages de récupération. Il doit conserver ce capital santé extraordinaire qui lui évite d’échouer. Mais c’est incroyable de le voir à ce niveau-là. Il n’y a pas d’autre exemple dans le sport. Voir un athlète retrouver la compétition après une telle opération même si les médecins lui ont donné la permission… Cela montre son caractère tenace. C’est un homme de conviction et un exemple pour tous. Il croyait en lui et il s’est donné comme objectif de participer au Mondial brésilien. »

Si la trajectoire d’Abidal est assimilable l’une des plus belles résurrections du sport français, son récent rappel chez les Bleus conforte cette impression. Bien avant son retour sur les pelouses de Ligue 1, Didier Deschamps avait sondé le joueur sur ses ambitions internationales. « J’ai eu une discussion avec le sélectionneur, sourit le joueur qui n’avait plus revêtu le maillot tricolore depuis le 29 février 2012 et un match amical en Allemagne. Il voulait savoir ce que j’en pensais, ce que je pensais des Bleus. Pour moi, cela a toujours été une fierté de porter le maillot bleu. Je n’ai pas hésité à revenir. Le sélectionneur n’a pas eu à me convaincre. Je n’avais jamais fermé la porte à la sélection. Le jour où je la fermerai ce sera via une déclaration. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. »

LE RETOUR EN BLEU

Le 15 août à Bruxelles, Eric Abidal est titulaire dans l’axe de la défense tricolore lors d’un match amical contre la Belgique. Son aisance technique, la qualité de sa relance (héritage de son passage au Barça ) et sa science de l’anticipation convainquent Didier Deschamps. Le natif de Saint-Genis-Laval (Rhône) conserve, début septembre, sa place de titulaire lors des rencontres qualificatives au Mondial 2014 en Géorgie et en Biélorussie. « Je peux apporter de l’expérience, du vécu et les bonnes choses que j’ai vécues avec les Bleus, assure Eric Abidal. Je pense aussi avoir assez de recul avec les anciens pour dire : ça c’est une bonne chose, ça c’est une moins bonne. Avec notamment ce qu’il s’est passé auparavant. Il faut garder le positif et éliminer le négatif. »

Finaliste du Mondial 2006, expulsé et éliminé sans gloire au premier tour lors de l’Euro 2008 puis gréviste en chef de Knysna en 2010, le joueur connaît mieux que quiconque les turpitudes de l’équipe de France. « Je n’aurais jamais pensé qu’il serait rappelé aussi vite en sélection, estime Claude Puel. Il a su saisir cette opportunité en se montrant indispensable. Il apporte aux Bleus la sérénité et sa clairvoyance. Il rassure ceux qui sont à côté de lui. Il peut avoir le rôle de  » grand frère  » qu’avait un Lilian Thuram à son époque. »

Eric Abidal rêve-t-il d’achever sa carrière lors du Mondial brésilien ?  » C’est une question piège, coupe l’intéressé. Ce serait bien de pouvoir y participer. J’ai 34 ans. Une coupe du monde, c’est tous les 4 ans. A 38 ans, ce n’est pas sûr que je la refasse. J’ai envie d’y aller comme tout joueur français. Il faut déjà être conscient de la difficulté des barrages et avoir confiance en notre groupe. Cela se jouera en deux matches. C’est un sacrifice énorme à faire pour participer à la plus belle des compétitions. »

Assis en face du défenseur affable et détendu, on redoute de poser les questions qui fâchent. De peur d’obliger notre interlocuteur à lever un coin du voile recouvrant le sacro-saint secret médical. On finit par s’enquérir de son état de santé. « Sur les terrains, je me sens bien, glisse le joueur. Notamment grâce à la préparation que j’ai effectuée lors de mon retour à la compétition avec Barcelone. Les vacances m’ont également permis de couper car j’avais énormément travaillé et fourni beaucoup d’efforts au Barça pour revenir au top et bien finir la saison. »

A-t-il déjà fixé le moment où il mettra un terme à sa carrière ? « En tant que joueur de foot, tu dois écouter ton corps. Une chose que j’ai bien faite jusqu’à présent et que je continuerai à faire jusqu’à la fin. On peut parler d’économie d’énergie par rapport aux matches que je n’ai pas joués avec le Barça. Mais cette énergie-là était dépensée d’une autre manière et dans une difficulté accrue. Mais je ne me plains pas. J’ai accepté de faire cet effort. Je me suis battu pour jouer au ballon. » On évoque alors ce jour de mars 2011 où les médecins lui décèlent une tumeur au foie. S’est-il alors dit qu’il ne jouerait plus jamais au football. « Non, tranche le joueur. Beaucoup de personnes, et c’est logique même, ne me voyaient pas revenir à la compétition. Et deux mois et demi après, j’ai repris la compétition. Même lors de ma seconde opération, je ne me suis jamais dit que je ne jouerais plus au foot au contraire. Je me suis dit : je vais me soigner, et cela vient crescendo. Il y a des joueurs où tu te sens bien et d’autres moins bien. C’est comme cela dans la vie même quand tu n’es pas malade. »

« JAMAIS CONFRONTÉ AU DOPAGE »

En mai 2011, Eric Abidal soulève la Ligue des champions, brassard du Barça au bras, soixante-dix jours après sa première opération. L’image bluffe le monde entier et suscite les interrogations. « Cette victoire fait partie des meilleurs souvenirs au Barça, C’était déjà une grande surprise de pouvoir jouer ce match-là « , assure celui qui s’était muré dans le silence depuis que le FC Barcelone avait réclamé des médias « le respect de la vie privée du joueur » via un communiqué cursif. « Moi seul et ma famille pouvions prendre la décision de parler à la presse, explique-t-il. Ce que j’ai aimé c’est qu’il y a eu beaucoup de respect par rapport à ça. Il fallait que je récupère et grâce à dieu, il n’y a eu que des bonnes nouvelles. « 

Le précédent Lance Armstrong, metteur en scène de sa propre maladie et de son retour victorieux, et l’affaire de dopage dite Puerto qui a secoué le sport espagnol n’ont pu qu’attiser les questionnements autour du come-back d’Abidal. « On peut parler de dopage pour tous les sports, affirme-t-il. Le cyclisme est concerné, l’athlétisme aussi, peut-être le football. Moi, je n’ai jamais été confronté au dopage dans les équipes avec lesquelles j’ai évolué. Je ne crois pas que ce soit utile dans un sport collectif. C’est la qualité du joueur qui compte. Ce n’est pas parce qu’un joueur courra plus vite qu’il sera particulièrement meilleur. Nous pour l’instant, on n’a jamais eu de problème et j’espère que ça continuera. »

Récemment, Eric Abidal a déclenché la polémique en assurant, devant des médias malicieux et dans un élan de maladresse, qu’il n’avait pas été payé par son ancien employeur durant ses périodes de convalescence. Le FC Barcelone avait calmé la tempête naissante via un communiqué pacificateur.  » J’ai été peiné parce qui avait été dit, confesse le joueur. Ce n’était pas dans ce sens-là qu’il fallait le prendre. Avec le Barça, cela n’a jamais été une histoire d’argent. La preuve c’est qu’on a eu un accord. Tant que je ne revenais pas sur le terrain, le club ne participerait pas financièrement à ce que je devais toucher. Moi j’ai signé le contrat comme ça, et je ne vois pourquoi aujourd’hui j’irais me plaindre. »

A choisir, ce grand professionnel préférerait parler de « miracle » pour qualifier son retour : « Je suis certainement un miraculé par rapport à ce que j’ai vécu. Un chirurgien américain m’a dit que j’avais énormément de chance et que j’étais un miraculé donc je vais le croire. Dieu seul sait. » Son histoire est-elle le plus beau conte du foot français ? « Je ne sais pas, conclut le joueur. Mais je suis très heureux de ma vie et je ne la changerais pour rien au monde. »

Source Article from http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/09/22/eric-abidal-le-phoenix-du-rocher_3481864_3242.html
Source : Gros plan – Google Actualités

Voyance gratuite au
voyance par mail

L'astrologie est une forme de voyance qui étudie l'influence que les objets cosmiques lointains , généralement des étoiles et des planètes, ont sur notre existence . La position du soleil, des étoiles, de la lune et des planètes au moment de la naissance des personnes façonnent leur personnalité, affectent leurs relations amoureuses et prédisent leur situation financière et professionnelle, entre autres divinations de voyants question gratuite par mail.

Ce que la plupart des gens connaissent de la voyance par l'astrologie est leur "signe", qui se réfère à l'une des 12 constellations du zodiaque. Il s'agit d'une forme d' astrologie solaire , qui est l'astrologie sur laquelle l'horoscope est basé . C'est probablement la forme la plus simple , parce que rien d'autre que la date de l'anniversaire d'une personne est nécessaire pour générer un horoscope soleil - signe. De nombreux voyants et astrologues vous diront que cette forme d' astrologie est tellement simpliste qu'il produit des résultats très limités .

Pour produire une voyance précise, les astrologues en ligne vérifient afin de voir pour chaque signe chaque planète se trouvait au moment de la naissance . Les planètes et les signes se combinent avec d'autres éléments, tels que les maisons et les angles , pour former un profil de voyance complexe et souvent très spécifiques de la personnalité d'une personne , la vie et les perspectives d'avenir en particulier la voyance du couple et de l'amour

Aujourd'hui les meilleurs voyants et médiums en ligne, les meilleurs numérologues sont accessibles sur internet, plus besoin de se déplacer dans un cabinet de voyance, la consultation de voyance se fait par téléphone. Vous allez découvrir avec la voyance en ligne beaucoup plus que vous ne l'imaginez.

Combien de fois dans votre vie avez-vous été hésitant ou réticents à entreprendre une action? Souvent, nous avons des doutes sur un emploi, un partenaire ou même notre bien-être. Pourquoi ne pas être prêt pour les événements à venir? La voyance par téléphone peut vous aider à y parvenir. Notre destin est prédéterminé par la naissance, mais de temps en temps, nous sommes en mesure d'en changer le chemin grâce à la voyance internet. Outre leur don naturel de voyance, les médiums sans attente utilisent des supports tels que le tarot de marseille ou l'oracle de Beline, qui sont généralement associés avec leurs prédictions afin de prévoir des événements futurs de façon plus précise et plus clairement.

Leur travail et leur expérience dans leur domaine respectif, que ce soit la numérologie, le tarot amour sans attente ou l'astrologie en ligne immédiate, sont une source de confiance dans l'exactitude et la précision de leurs ressentis. La voyance gratuite en ligne ou voyance par téléphone est une pratique qui peut prend de nombreuses formes, mais un seul objectif: vous offrir une voyance de qualité, une voyance au téléphone qui changera votre vie.

La voyance par tel a déjà changé la vie de milliers de personnes, pourquoi pas vous ? A tout de suite pour une consultation de voyance sans attente ou voyance gratuite, nos voyants par téléphone sont à votre disposition.